Un nouveau modèle de leadership est nécessaire pour permettre aux organisations d'évoluer dans le bon sens. Pour beaucoup d’observateurs, le terme de Bienveillance a quelque chose d’hypocrite et d’illusoire. La bienveillance serait synonyme de laxisme, un alibi du manque de courage et de la médiocrité. La génération X, qui a grandi dans la culture du rapport de force, des organisations verticales et d’une compétitivité interne à outrance, se méfie des termes qui camouflent l’inefficacité et la faiblesse. Pour beaucoup, le manager de nature bienveillante ne dit pas les choses, il élude les problèmes et tombe dans la complaisance.
C’est pourtant tout le contraire.
Le manager bienveillant s’attache à faire grandir ses équipes en les écoutant, en expliquant avec pédagogie ce qu’elles doivent mettre en œuvre pour s’améliorer et en renforçant la confiance. Or on ne décrète pas la confiance, on l’inspire par des comportements bienveillants, et la bienveillance fonctionne à partir du moment où toute l’organisation y souscrit. Elle ne peut être le fait du prince ou d’un déclaratif hâtif. Elle est le résultat d’une philosophie générale et non d’une impulsion téléguidée. Une bienveillance factice aura tout, comme disent les anglo-saxons, d’un « lipstick on the gorilla ».
Encourager l'innovation, collaborer et communiquer sereinement au sein de l'entreprise pour s'adapter au changement, notamment, sont devenus des nécessités opérationnelles, tandis que l'empathie et l'inclusion sont les clés de la performance des équipes. Cet Award est un jalon important dans notre projet d'entreprise qui, au travers du projet Bienveillance, se concentre sur la création des conditions de l'intelligence collective, l'attraction et la rétention des talents de tous horizons dans un milieu extrêmement compétitif, ainsi que la mise en valeur des softs skills.
Sur ce thème, lisez également la tribune « De quoi la bienveillance est-elle le nom ? », également signée par Robert Dambo.
