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Étude

Baromètre Gestion de Crise

Menée au cours de l’automne dernier auprès d’un panel de plusieurs centaines de dirigeants, cette mise en perspective indique que plus d’une entreprise sur deux a déjà subi un ou plusieurs événements qualifiés de « crise » au cours des cinq dernières années (57%).

Les décideurs qui ont éprouvé ces situations exceptionnelles identifient leur origine pour 65% d’entre eux à une défaillance impactant les activités opérationnelles. Les principales situations de crises vécues sont donc en lien avec le métier.

Si une très grande majorité de répondants estime que les entreprises sont davantage exposées aux situations de crise (75%), il est intéressant de noter que les causes redoutées ne sont pas forcément celles à l’origine des événements vécus. La vulnérabilité des systèmes d’information apparait ainsi comme la cause principale d’exposition alors que cette dernière n’est pourtant pas l’origine principale des événements ayant entrainé une situation de crise avérée, au cours des cinq dernières années.

Enfin, les risques sociétaux et éthiques et les sujets relatifs à la gouvernance sont également identifiés comme de nouveaux sujets d’exposition préoccupants avec respectivement 29% et 13%.

 « Culture de crise et culture de continuité doivent aller de pair. Nous observons un progrès notable en la matière avec notamment l’intégration quasi systématique du Plan de continuité d’activité en lien avec la cartographie des risques établie en amont. Afin d’améliorer cet ensemble et de pousser vers une plus grande intégration des systèmes, il appartient aux entreprises de s’immerger dans des exercices reproduisant des situations tout à fait exceptionnelles pour mieux impliquer et faire adhérer l’ensemble des collaborateurs à la gestion des événements sensibles ».

Clotilde Marchetti, Associée et responsable de l’offre Risques extrêmes de Grant Thornton

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Associée
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