La confiance des dirigeants français d’ETI a démontré sa résilience au 2ème trimestre 2024 malgré une conjonction de facteurs négatifs (inflation persistante, taux d’intérêts élevés, situation internationale tendue…). 53% (+3%) s’estiment optimistes pour ce qui concerne l’économie française pour les 12 prochains mois. Si cet indicateur reste toujours en deçà de celui mesuré un an plus tôt (59%) et inférieur au niveau de l’Union européenne (59%, +6), la tendance pour la France semble s’orienter à la hausse depuis plusieurs études.
Parmi les principaux faits marquants : les prévisions de rentabilité au sein des ETI françaises ont progressé au 2ème trimestre 2024 (+5%) pour redevenir majoritaires, et cela pour la première fois depuis le 1er semestre 2023. Et ils sont également 61% (+2%) à estimer que leurs revenus vont progresser également lors de l’année à venir, soit le plus haut niveau depuis 2019 toujours plus élevé que celui observé dans les différents pays de l’UE (57%, +3%). La moyenne pour les 31 pays participants à l’étude s’établit à 64% (+3%).
86% (-4%) des ETI françaises pensent augmenter les salaires. Bien qu’en recul, l’indicateur est quasiment identique à la moyenne des prévisions dans les 31 pays (87%, -1%) et se maintient au-delà des 80% depuis le 1er semestre 2023. Malgré un environnement économique incertain, les ETI prévoient d’embaucher davantage : 43% (+7%) pensent augmenter leur nombre de salariés. La fidélisation des collaborateurs déjà en place reste encore largement majoritaire, notamment via des augmentation les salaires.
Parmi les sujets d’inquiétudes, 53% (-4%) des dirigeants d’ETI restent sensibles au coût de l’énergie, toujours majoritaire bien qu’en diminution vs. le 1er trimestre 2024. Il est suivi de près par le risque cyber, toujours jugé menaçant par 51% (=). À 47% (-1%), l’excès de normes et de règlementations est stable parmi les craintes des entrepreneurs. Le coût du travail suit la même tendance (48%, stable). En France comme dans les 31 pays ayant répondu à cet IBR, 55% des entrepreneurs considèrent l’incertitude économique comme l’une de leurs principales préoccupations. Au niveau international, les autres points de vigilance observés au 2ème trimestre concernent le coût de l’énergie (54%) suivi par celui du travail (51%).
