Lors de projet de refonte de modèle de calcul de coût ou d’évolution de système d’information de gestion, la question se pose de savoir quelle est la meilleure solution utiliser pour répondre aux besoins de l’entreprise?
Comme le montre la grande enquête réalisée par l’université Paris-Dauphine - PSL et Grant Thornton auprès de 1 000 contrôleurs de gestion, la technologie est l’un des vecteurs principaux d’évolution pour le contrôle de gestion. En effet, plus d’1/3 des répondants considèrent que les outils (ERP, EPM et BI) sont l’un des axes de transformation du contrôle de gestion.
De quoi parle-t-on lorsque l’on aborde la comptabilité analytique ou le costing ? Nous proposons de distinguer deux parties :
Quel est l’intérêt de distinguer ces deux modèles ?
Tout d’abord, les utilisations et les finalités ne sont pas les mêmes. En effet, le modèle d’imputation analytique a pour objectif de répondre à la question : quelle est la nature de la dépense ? Quelle est sa destination ? La difficulté de définir un bon modèle d’imputation réside en son équilibre. Sa trop grande précision n’aurait de comparable que son rejet par les utilisateurs. Il faut qu’il puisse être en corrélation avec la réalité opérationnelle des activités d’une entreprise (i.e. quelles informations ai-je en ma possession quand je passe une commande d’achat ? Comment imputer correctement un axe analytique, etc.), Quelle relation avec mon suivi budgétaire ?
Le modèle de calcul de coût ou de répartition aura quant à lui, pour finalité de calculer le coût complet voire la rentabilité selon plusieurs axes d’analyses tels que le produit, le client, le canal de distribution… De plus, il peut compléter le modèle d’imputation analytique avec une modélisation orientée « chaîne de valeur ». C’est cette troisième dimension, la causalité, qui est à la base de la notion des modèles d’Activity Based Costing. Une fois constitué, il permet aussi bien de répondre à des questions d’ordre :
Une fois ces points clarifiés, vient la question des solutions pour outiller la comptabilité analytique.
Plusieurs typologies de solutions existent. Mettons d'abord de côté les solutions de BI ou de datavisualisation du fait que ces dernières ont pour fonctionnalité de restituer et diffuser des résultats dans l’organisation sous forme de graphiques et de tableau.
Il ne reste donc plus que deux types de solutions les ERP et les EPM (Enterprise Performance Management). Grâce à notre expérience d’accompagnement de nombreuses entreprises, nous recommandons d’utiliser l’ERP pour outiller le modèle d’imputation analytique, c’est-à-dire d’enrichir la clé comptable avec les axes analytiques pertinents permettant d’enregistrer les transactions avec ce niveau de détail.
Quant au modèle de répartition et de calcul du coût, même si certains ERP proposent des moteurs de répartition plus ou moins sophistiqués, il est préférable d’utiliser une solution EPM, voire une solution dédiée d’Advanced Costing telle SAP PaPM.
Quels sont les avantages de mettre en place une solution d’Advanced Analytics comme SAP PaPM ?
SAP PaPM a la particularité de répondre aux questions que rencontrent tous les jours les contrôleurs de gestion :
Le contrôleur de gestion doit assurer une qualité de données et cela aussi bien sur le reporting financier qu’extra-financier. Du fait des capacités de calculs et de traçabilité de l’information, SAP PaPM est en mesure de gérer tous types de finesse d’information ainsi que des fonctionnalités de simulation…
Ainsi, il est important pour une entreprise de se poser les bonnes questions afin de faire les bons choix en termes de solutions pour outiller sa démarche de costing.
Notre rôle au sein du pôle Digital Performance Management de Grant Thornton est d’accompagner les entreprises dans ces démarches, avec l’objectif de délivrer des solutions opérationnelles, au même titre que MSG global solution. Nous les aidons également à mettre en œuvre des dispositifs de pilotage des performances financière, opérationnelle et durable.
